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Bon et une mission comment ça se passe?

By 4 juillet 2018 No Comments

Un projet bien en tête, la décision est prise, vous voulez passer à la vitesse supérieure. Vous avez cherché, comparé, et choisi un graphiste.  Il est temps de lancer le brief.

Selon le projet et les termes du contrat que vous avez signé, le graphiste travaille et vous présente entre 2 et 5 propositions. Ces propositions sont des « axes » de réflexion et ne sont en aucun cas finalisées. De ces axes il y aura de nouvelles recherches qui mèneront petit à petit à ce que vous attendez.

Vous avez peut-être une idée assez précise de ce que vous voulez. Vous vous dites que ce sera simple à mettre en œuvre, puisque vous avez tout en tête. Mais voilà, malgré un brief précis, votre graphiste n’est pas vous et n’est pas dans votre tête. Les premières versions sont bien, mais souvent ça ne donne pas exactement ce que l’on s’imaginait. Il extrêmement rare d’arriver dès le premier coup ou même le deuxième au résultat escompté. Après les premiers jets on se lance dans les « allers-retours ». Un peu plus gros, un peu plus petit, un peu plus bleu, un peu moins de biais…

C’est là qu’il est important de faire confiance à son graphiste qui normalement saura traduire un désir en image. En effet, on est tenté de donner des directives de composition ou de couleur au lieu de dire « J’aimerais que ce soit plus simple, ou plus sérieux ». Or parfois quand ce n’est pas son métier, on fait fausse route, par exemple en pensant que mettre plus de rouge donnera ce que l’on attend, alors qu’en fait il faut mettre une ombre plus marquée.

Arriver au résultat final est toujours plus long que ce que l’on pense. De plus, il est important de savoir qu’il faut souvent un peu de temps pour que le graphiste vous « cerne », mais en général plus ça va et plus les missions sont fluides.  Quoiqu’il en soit il est nécessaire de bien communiquer, et de jouer franc-jeu, car il n’y a rien de plus irritant que de passer des mois sur un projet avec des allers-retours interminables. D’un côté ou de l’autre la fatigue se fera ressentir, et on aura du mal à finaliser la mission sereinement. Par ailleurs, essayez tant que possible de regrouper vos remarques afin de ne pas allonger le temps de travail. Vous n’êtes probablement pas le seul client de votre graphiste, il doit intercaler vos retouches dans son planning de travail. Efforcez-vous aussi de préciser vos temps de disponibilités, ainsi le ping pong d’échanges sera plus efficace. La mission est terminée lorsque vous êtes satisfait du résultat. En fonction du contrat que vous avez signé, le graphiste vous fournira les fichiers natifs ou pas, ceci est a déterminer en amont.

Si toutefois la mission ne se déroulait pas comme voulu et que vous désiriez arrêter avant l’aboutissement, il vous faudra tout de même rémunérer votre graphiste. Au même titre que lorsque vous découvrez un restaurant pour la première fois, si le repas ne vous satisfait pas complètement, vous payerez quand même la note. Le graphiste aura passé du temps sur votre projet, et le fait que cela vous plaise ou non n’est pas un facteur de rémunération. Bien entendu, il sera sûrement possible de négocier une remise. Encore une fois la communication est la clé de la réussite, et rares sont les missions qui n’aboutissent pas!

Enfin vous allez peut-être découvrir un univers que vous ne connaissez pas, avec un vocabulaire spécifique. N’hésitez pas à demander des précisions. Comme tous professionnels, les graphistes sont parfois victimes de déformations et oublient que pour le client c’est un monde nouveau. Mais pour se sentir plus à l’aise quelques notions peuvent aider…

 

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